Dans cet article, j’ai envie de vous inviter à changer de regard sur cette émotion souvent mal comprise : la colère.
Et si, loin d’être un problème à gérer ou à éviter, la colère était une énergie de vie puissante et créatrice ?
Une clé essentielle pour incarner tout votre potentiel, et permettre à votre entreprise, à vos projets, de passer à un nouveau niveau d’alignement, d’impact et d’expansion.
Parce que très souvent, derrière la sensation de stagner, de se sentir figée, de ne pas occuper pleinement sa place…
Derrière cette difficulté à affirmer sa vérité, à se montrer telle qu’on est, à dépasser la peur du regard des autres…
Il y a une colère de fond qui n’a pas eu la place de s’exprimer.
Et dans mon expérience, autant personnelle que dans l’accompagnement des femmes que je guide, j’ai pu observer que lorsque cette colère commence à circuler librement et sainement, il y a quelque chose de profond qui se transforme :
On récupère une grande part de notre énergie de vie, de notre souveraineté intérieure.
Se réconcilier avec la colère
Pour beaucoup de femmes sur ce chemin de conscience, la colère est une émotion “problème”.
Elle est souvent associée à quelque chose de “pas bien”, “pas spirituel”.
Alors on l’étouffe, pour continuer à correspondre à l’image de la “bonne personne” : empathique, douce, bienveillante.
Mais ce qui se passe, c’est que cette colère, quand elle est contenue trop longtemps, finit par exploser.
Et souvent, sur des personnes qu’on aime.
Et là, on bascule dans un flot de jugements, de culpabilité, la sensation d’avoir perdu le contrôle.
On oscille entre deux extrêmes : la répression et l’explosion.
Mais ni l’un ni l’autre ne permettent à cette énergie de circuler sainement.
Une énergie de protection, pas de destruction
La colère est en réalité une réponse naturelle de notre système nerveux autonome, lorsqu’un besoin fondamental ou une limite n’a pas été respecté.
Elle vient nous dire :
“Hey, il y a quelque chose ici qui ne respecte pas ton intégrité.”
J’aime beaucoup cette vision de la colère comme une gardienne de nos limites.
Elle n’est pas là pour nuire.
Elle est là pour protéger ce qui est précieux.
Comme une mère animale qui défend ses petits.
Elle a un rôle fondamental.
Elle nous aide à :
Poser nos limites
Exprimer nos besoins
Transformer ce qui ne nous convient plus
Mais voilà : la plupart du temps, la colère qu’on ressent aujourd’hui n’est pas liée uniquement au présent.
C’est une émotion accumulée, souvent depuis l’enfance, qui n’a jamais eu l’espace pour exister.
C’est pour ça qu’on peut avoir l’impression qu’elle est disproportionnée.
Et qu’elle fait peur.
Parce qu’elle vient toucher quelque chose de très ancien, très profond.
Pourquoi la colère est souvent réprimée (et comment ça nous fige)
La colère est une émotion mal vue dans notre société, et surtout chez les femmes.
On ne nous a pas appris à l’exprimer sainement.
On a grandi avec des modèles de colère soit déchaînée, soit inexistante.
Enfants, nous avions deux besoins fondamentaux :
Le besoin d’attachement (se sentir aimée, en lien avec nos figures d’attachement)
Et le besoin d’authenticité (ressentir et exprimer nos émotions)
Et dans un conflit entre les deux, l’enfant choisira toujours l’attachement, même au prix de son authenticité.
Autrement dit : si en tant qu’enfant, j’exprime ma colère, et que je sens que maman ne l’accepte pas, qu’elle m’ignore, me juge, me punit ou se ferme…
Alors je vais étouffer ma colère pour préserver le lien.
Et cela reste inscrit dans notre système nerveux comme un danger vital.
C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, adulte, notre corps associe encore colère = danger = rejet potentiel.
Et donc on la refoule.
Et on entre dans des états de figement.
Le lien avec le trauma (et pourquoi la colère est indispensable à la guérison)
Selon Peter Levine, fondateur de la Somatic Experiencing, le trauma n’est pas l’événement lui-même, mais l’énergie qui n’a pas pu être mobilisée au moment où c’était nécessaire.
Quand un animal perçoit une menace, il va soit fuir, soit se battre.
Mais s’il ne peut faire ni l’un ni l’autre, il se fige.
Et chez nous, humains, cette réponse reste souvent inachevée, parce qu’on ne laisse pas le corps décharger cette énergie.
Résultat : l’énergie de défense, souvent portée par la colère, reste bloquée dans le corps.
Et ça crée :
Du stress chronique
De l’anxiété
Des tensions musculaires
Un sentiment de blocage ou de figement intérieur
Or, pour sortir de cet état, il est essentiel de pouvoir retraverser l’activation, et donc… la colère.
Comment retrouver une expression saine de la colère ?
Première étape : reconnaître que votre colère est légitime.
Même si elle semble “disproportionnée”.
Même si vous ne comprenez pas pourquoi elle est là.
Elle a une raison d’être. Elle mérite d’être ressentie.
✨ Je propose souvent de commencer par un carnet de la colère :
Chaque jour, notez ce qui vous a agacée, énervée, frustrée, même si c’est minime.
Pas pour analyser. Mais pour vous autoriser à ressentir.
Ensuite, ressentez dans le corps.
La colère est une énergie brute, elle a besoin de mouvement.
Voici quelques pratiques simples que je recommande :
Marcher de manière rythmée
Laisser votre corps trembler
Taper des pieds ou des mains
Émettre des sons graves (grognements, soupirs)
Dire NON ! avec votre voix
Pousser contre un mur, sentir vos muscles, vos os
Le but : vous reconnecter à votre puissance. Sentir que votre corps est fort, vivant, vibrant.
Mais cela demande d’y aller avec beaucoup de douceur et de sécurité.
Car si c’est trop intense, on risque à nouveau de se figer ou de se dissocier.
C’est pourquoi, dans mes retraites, on travaille en profondeur et en sécurité avec cette énergie.
Pour que le corps retrouve l’expérience que c’est sécure de ressentir de la colère.
La colère : une énergie de transformation pour votre entreprise
Quand vous commencez à réintégrer cette énergie en vous, il se passe quelque chose de profond :
Vous posez des limites claires, sans culpabilité
Vous affirmez votre posture de guide
Vous osez exprimer votre message, votre voix
Vous prenez des décisions audacieuses
Vous honorez la valeur de votre travail
Votre feu intérieur devient moteur de création.
Une invitation
Si vous sentez que ce feu a besoin d’être réveillé en vous…
Que vous avez envie d’oser plus, de vous sentir libre d’être pleinement vous, dans votre vie comme dans votre activité…
Alors je vous invite à rejoindre la retraite Impulsion, début mai.
Une immersion de 4 jours pour réveiller votre feu sacré, libérer ce qui vous freine, et manifester avec confiance ce qui vibre profondément dans votre être.
Et si vous lisez cet article plus tard : pas d’inquiétude. Ce thème de la colère est toujours présent d’une manière ou d’une autre dans toutes mes retraites.
N’hésitez pas à me partager en commentaire ce que cela a réveillé en vous, c’est toujours une grande joie de vous lire et de vous répondre.
Je vous embrasse,
Cécile