Et si vous imaginiez un instant tout ce que vous feriez… si vous n’aviez plus peur d’être jugée, critiquée, mise à l’écart ? Si vous n’aviez plus cette appréhension de ce que les autres pourraient penser de vous ou de vos choix ?
C’est fou tout ce qu’on peut s’empêcher de faire à cause de ça. Tout le pouvoir qu’on donne aux regards extérieurs. Alors que, profondément, ce que nous sommes venus incarner sur Terre, c’est justement qui nous sommes — pleinement, authentiquement.
Mais voilà : être soi, c’est simple en apparence… et pourtant si complexe dans la réalité. À chaque palier de déploiement, chaque étape où l’on se rapproche un peu plus de notre vérité, cette vieille peur du regard de l’autre revient. Comme un réflexe. Comme un test intérieur.
Une peur profondément enracinée
Ce qui rend cette peur si puissante, c’est qu’elle touche directement à notre identité. Elle réactive souvent la peur d’être rejetée — et ça, notre cerveau archaïque le lit encore comme un danger de mort. Parce qu’à une époque pas si lointaine, être rejeté du clan équivalait à ne plus pouvoir survivre.
Et puis il y a l’histoire personnelle. Cette part de nous qui, dès l’enfance, a appris à se conformer pour être aimée, acceptée. La peur du regard de l’autre est devenue une stratégie de survie : faire plaisir, se fondre dans le moule, éviter d’attirer l’attention.
Mais aujourd’hui, en tant qu’adulte, vivant dans un environnement globalement sécure, cette peur n’est plus une question de vie ou de mort. Elle est avant tout une sensation désagréable, pas un véritable danger.
Rencontrer la peur dans le corps
Ce chemin de libération commence dans le corps. Car la peur se loge là, sous forme de tensions, de nœuds, d’élans retenus. Alors, plutôt que de la fuir, je vous invite à la rencontrer.
Où est-elle dans votre corps ? Dans le ventre ? La gorge ? Le cœur ? Quelle texture a-t-elle ? Un mouvement, une couleur, un son peut-être ?
Ressentir cette peur, c’est déjà lui dire : « Je te vois. Je suis là avec toi. » C’est restaurer un lien intérieur. Revenir dans une présence à soi. Offrir à notre système nerveux un espace de sécurité pour qu’il n’ait plus besoin de tirer la sonnette d’alarme à chaque fois qu’on veut oser un pas de plus vers notre vérité.
Qui sont “les autres” ?
Prenez un moment pour vous demander : de qui avez-vous peur, exactement ? Est-ce une personne précise ? Un groupe ? Un parent ? Une figure d’autorité ? Ou même quelqu’un que vous ne connaissez qu’à travers les réseaux sociaux ?
Parfois, on se rend compte qu’on bride notre expression juste pour éviter le jugement d’une seule personne. Et dans bien des cas, ce que cette personne pourrait dire n’est pas si grave. D’ailleurs, bien souvent, ce n’est pas le jugement des autres qui nous fait peur, mais notre propre jugement intérieur, celui que l’autre vient réveiller en miroir.
Alors, quelle part de vous-même vous juge de vouloir oser être vous ? Et cette part, est-elle encore utile aujourd’hui ?
Revenir à l’intérieur
Quand la peur du regard de l’autre prend toute la place, c’est souvent un signe que notre attention est tournée vers l’extérieur. Revenir dans notre corps, dans notre centre, c’est retrouver notre axe.
Pas juste en bougeant, mais en habitant notre corps. En ressentant pleinement. En ralentissant. En cultivant une intimité avec nous-même.
C’est ce qu’on explore en profondeur dans les retraites que j’anime : écouter le corps, danser, méditer, chanter, se reconnecter à la nature… Tout ça pour retrouver notre source intérieure, notre guidance, notre voix essentielle — celle qui est plus forte que toutes les voix extérieures.
Assumer de déranger
Exprimer sa vérité, c’est parfois déranger. Et c’est ok. C’est même un bon signe.
Car si vous êtes ici, en train de lire ces lignes, c’est que vous portez une vision. Une médecine. Une voix singulière que le monde a besoin d’entendre. Et ça, oui, ça peut bousculer. Mais plus vous assumez qui vous êtes, plus vous attirez à vous les personnes faites pour vous.
Alors, est-ce que vous êtes prête à ne plus plaire à tout le monde ? À sortir de la posture de la “bonne fille” ? À affirmer votre direction, même si elle sort des sentiers battus ?
Le remède : le passage à l’action
Et puis, il y a ce dernier ingrédient : agir. Même un petit pas. Parce que ce n’est pas en méditant longtemps qu’on se libère de la peur. C’est en passant à l’action. Et en découvrant que ça va. Que ça se passe bien. Que la vie nous soutient.
Petit à petit, notre système apprend que c’est sécure d’être soi. Que c’est sécure d’exprimer sa vérité.
Et c’est là que la magie opère : on attire à soi des relations et des opportunités profondément alignées avec notre essence.
Avec tout mon amour
Cécile
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