Assumer la douceur
On m’as souvent dis « tes chants sont très doux, tu émane beaucoup de douceur… » et je l’ai souvent mal pris, parce que je le voyais comme un signe de faiblesse, de vulnérabilité.
J’ai grandit dans une société ou la douceur n’est pas vraiment présente, reconnue, valorisée. Voire elle était moquée, fuite, rejetée…
Alors cela m’a pris du temps d’assumer, de reconnaître cette douceur en moi et de permettre de la réveiller, de l’activer chez les personnes que j’accompagne.
Ça m’a pris du temps de comprendre que la douceur ne s’oppose pas à la force, mais à la dureté, à la rigidité, à la froideur.
Ça m’a pris du temps d’assumer l’importance de la douceur, de sa simplicité dans ce monde ou nous sommes tellement attirés par ce qui est compliqué, sensationnel ou extraordinaire…
Cela nous demande de trouver une vraie force intérieure pour oser et assumer notre douceur, vraie, entière, déterminée. De la choisir à chaque instant.
La peur de la douceur
La douceur fait peur, parce qu’on a appris que pour survivre dans ce monde il faut être dur.
Il faut être dur pour faire face à la dureté du monde. Endurcir son cœur parce que ça fait trop mal de le sentir, de sentir fondre nos protections, nos barricades qu’on a édifié autour de soi pour se protéger.
La douceur fait peur parce qu’il y a la croyance qu’il faut se battre, lutter, affronter, se sacrifier, être un guerrier de lumière…
Affronter nos peurs, nos démons, nos ombres…
Lutter contre une mental qui tourne en boucle, contre des émotions ingérables…
Se battre contre la maladie, contre les mauvaises habitudes…
Dans la guérison il y a la croyance que ce doit être impressionnant, sensationnel, qu’il faut passer par des processus où on crie, on se libère des démons, on hurle, on pleure, on tape….et qu’il faut souffrir pour se libérer…
« Tu enfanteras dans la douleur » à laissé des traces et il en est de même pour la naissance à soi même.
Pour atteindre une certaine libération, éveil ou joie, j’ai cru il fallait faire certaines pratiques , avoir une vie ascétique, passer des jours sans boire ni manger, méditer des heures sans bouger…. une pratique n’est ni bonne ni mauvaise, je viens juste questionner si son choix a été vraiment fait dans la douceur….
On a cru qu’il y avait quelque chose à atteindre, quelqu’un à guérir… Nous déployons beaucoup d’énergie pour éviter de ressentir profondément ce qui nous arrive, ressentir la vie qui vient nous rencontrer, quand elle vient à travers la colère, la terreur, le désespoir, les jugements sur soi qui tournent en boucle, la haine et la honte de soi ?
Peux-on peux reconnaître toutes les stratégies qu’on met en place pour ne pas vivre ce qu’on juge négatif, ce qui ne devrait pas être là, pour ne pas être avec ce qui est ?
La souffrance est la résistance que nous avons face à la vie. Mais quand on commence à rencontrer cet espace d’accueil de nous même à l’intérieur de nous ou toutes les émotions, pensées, sentiments sont les bienvenus, ou on peux se laisser traverser sans se raconter des histoires sur tout ce qu’on vit….alors on peux rencontrer la douceur en soi.
La douceur de la rose
La médecine de la rose est pour moi ce qui représente le mieux cette puissance de la douceur.
L’énergie de la rose nous pénétrer avec son amour infini, et en même temps une grande détermination, elle ne va pas nous lâcher et va aller jusqu’à la source des espaces de non-amour en nous.
La rose émane une puissance d’amour immense. Elle ne force rien, et elle vient toucher si profondément dans notre cœur, que c’est dur de lui résister. Dans le sens qu’elle n’oblige à rien, elle laisse toujours le choix.
Elle se maintient juste tout près de notre cœur dans son amour immense, qu’un jour on se laisse fondre et on lui ouvre la porte. Je sens cette énergie d’amour déterminée qui vient me traverser quand je chante dans un soin.
Se concentrer sur notre but, je veux être en paix, je veux être libre….et il n’y a rien à forcer, laisser la douceur venir faire fondre toutes nos résistances à la paix, à la liberté.
La douceur pour soi
Cela demande vraiment un apprentissage d’être doux avec soi, pour soi. Reconnaître comme on est dur, sévère, rigide envers soi même. C’est avec nous même que nous sommes les pires juges et bourreaux.
On peux en avoir peur, en avoir honte, être terrorisé de cette douceur qu’on n’a jamais reçu.
La douceur de s’accueillir tel qu’on est, dans tout ce que l’on est, dans tous nos travers et nos erreurs, dans toutes nos ombres et nos lumière, dans tout ce qui n’est ni ombre ni lumière… La douceur est naturellement là quand on s’abandonne au flux de la vie
Mais ce n’est pas tout accepter, ce n’est pas la fragilité, la faiblesse. Cela demande de se positionner, de se redresser, de regarder en face, cela demande du courage, et d’apprendre à discerner avec cette « fausse-douceur », ces énergies mielleuses qui nous endorment avec de beaux discours et de belles images, qui nous font sortir de nous même et qui nous éloignent de notre direction intérieure.
Être doux, ce n’est pas fuir ou éviter, c’est se positionner, prendre sa place et exprimer sa vérité.
La douceur de la Terre
C’est une des qualité essentielle de cette médecine sacrée féminine et de la Mère-Terre… dans la fluidité de l’eau, la caresse du vent, la paix d’un petit feu tranquille, la tendresse de la terre….
J’ai reconnecté avec la douceur dans la Nature, comme si c’était la qualité et l’énergie naturelle de la Terre
Accueillir le doux de la Terre dans son corps, qu’on reçoit à travers les plantes de nos pieds, qui monte dans votre base, dans votre matrice, dans votre Terre intérieure ( que nous soyons homme ou femme), comme une grande vague d’énergie qui vient nous envelopper, nous caresse.
Il est tellement doux de s’asseoir, de s’allonger contre la Terre, de se laisser traverser par son énergie. Avant de pouvoir s’aimer soi même, on peux juste accepter de se laisser être aimé par la terre. La douceur de la Mère Terre accueille et veille son enfant chéri, elle le prends dans ses bras, le rassure et le soigne. Elle est vient toucher directement nos cellules.
Et si on remettait toutes ces croyances qu’on a pu être abîme ou sali par quelqu’un ou quelque choses ? Et si on acceptais cette simplicité de guérison, qui est juste la reconnaissance de qui nous sommes profondément ?
Un être infini, lumineux, puissant et doux.
J’espère que ces quelques mots vous auront aidé à activer la force de la douceur en vous m’aime.
Cécile
Quand on aime une rose qui est dans une étoile, c’est doux le soir de regarder le ciel ( le petit prince)
Bonjour Cecile
Très bonne année et beaucoup de plaisir dans tes projets
J’ai essayé de m’inscrire au cycle de méditations de 6 jours que tu proposes jusqu’au 12 mais apparemment sans succès ?
Bien amicalement
Nadine (copine de ton oncle Benoit )
Coucou Nadine ! je t’ai envoyé un mail 😉